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Les premiers gestes à maîtriser pour s’occuper d’un nouveau-né

Malgré les 9 mois d’attente durant la grossesse, et malgré les recommandations du personnel médical lors de la naissance, le retour à la maison avec le nouveau-né représente toujours une expérience que bon nombre de nouveaux parents redoutent. Et pour cause, cette expérience marque un grand bouleversement dans la vie de ces derniers, qui se retrouvent plongés dans une vague d’émotions intenses et un profond désarroi.

Surtout lorsqu’il s’agît du premier enfant, on tâtonne beaucoup quant aux premiers gestes à maîtriser. Voici quelques informations de base pouvant aider.

Le retour à la maison

Il faut savoir que, durant les premiers jours du bébé, celui-ci subit un certain traumatisme, car il vient de passer d’un monde (le ventre de maman) à un autre, le monde réel. En tout cas, ne vous inquiétez pas trop, car c’est une étape par laquelle tout le monde passe. Il ne faut surtout pas paniquer dès que quelque chose survient, ne soyez pas trop dur envers vous-même, car vous aussi, vous avez besoin d’un certain temps d’adaptation. Appliquez tout ce que le personnel médical vous a montré, pour ce qui est de le tenir dans vos bras, de le nourrir, de faire sa toilette, etc.

Bien tenir le nouveau-né dans vos bras

Plusieurs parents, surtout les papas, ont peur de prendre le bébé dans leur bras, tellement il paraît si fragile. Sans vouloir vous mettre la pression, rappelez-vous que sa tête doit être manipulée avec délicatesse. Prenez-le dans vos bras en veillant à bien maintenir sa tête, et restez calme. Placez sa tête dans le creux de vos mains, et son dos le long de votre bras. Si vous remarquez que la tête de votre bébé semble déformée, ne vous inquiétez pas, c’est dû à l’accouchement. Elle reprendra sa forme normale après quelques jours ou semaines.

Le sommeil du bébé

Il faut savoir qu’un nouveau-né dort énormément. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. Qu’un bébé dorme entre 12 et 16 heures par jour, c’est tout à fait normal car il a encore grand besoin de sommeil. Cela arrange aussi les nouveaux parents, d’une certaine manière. Mais au fil des jours et des semaines, ses périodes de sommeil commenceront à se raccourcir. Là aussi, ne vous inquiétez pas, c’est normal, car il commence à avoir faim, ce qui peut le réveiller entre 6 à 8 fois en 24 heures. Des fois, une fois rassasié, il pourrait tout de suite se rendormir.

Vous commencez alors à expérimenter les réveils tard dans la nuit, ou très tôt le petit matin, jusqu’au jour où il commence à faire ses nuits, et avoir des horaires plus stables.

Pour les positions, on retrouve de nombreuses théories par ci et par là, mais les pédiatres s’entendent à dire qu’il n’y a rien de mieux pour le bébé que de se coucher sur le dos, sur un matelas assez ferme. Cela va limiter notamment les risques d’étouffement, au lieu de le coucher sur le côté ou sur le ventre. Tout objet ou accessoire mou est aussi à bannir, tel que les oreillers, les douillettes, les bordures de protection, etc.

Autres réactions du nouveau-né

Pendant ses premiers jours et mois, le bébé peut éternuer très souvent. Ne vous inquiétez pas, cela est dû à son nouvel environnement et au manque de poils dans son nez. Il peut éternuer 10 à 12 fois par jour, cela est normal. Idem pour le hoquet, ce n’est pas douloureux, et cela se résorbe au bout de quelques minutes.

Sinon, pour la température, il est vrai qu’un bébé doit être maintenu au chaud, mais il ne faut pas en faire trop. Dites-vous que votre bébé est comme vous (la maman). Si vous avez froid et que vous avez besoin d’un pull, faites de même avec le bébé. Si vous avez trop chaud et que vous avez besoin de vous débarrasser de quelques vêtements, faites de même avec lui (ou elle).

La péridurale point par point

La péridurale est une méthode médicale qui consiste à anesthésier un patient pour une intervention chirurgicale ou pour un accouchement. C’est une technique anesthésique qui permet de soulager les douleurs dues aux contractions, et de faciliter l’accouchement. On y a également recours lorsqu’on fait une césarienne. En France, environ huit femmes sur dix demandent une péridurale lors des accouchements.

Pourquoi faire une péridurale ?

En général, la péridurale se fait à la demande de la patiente. Elle va faciliter le déroulement de l’accouchement (voie basse ou césarienne). La femme est plus sereine et rassurée pendant l’accouchement.

Par contre, la péridurale est vivement recommandée en cas d’accouchement difficile. C’est-à-dire quand l’accouchement n’est pas normal :

  • Grossesse gémellaire
  • Le bébé se présente par le siège
  • Accouchement provoqué
  • La patiente est habituée à la césarienne
  • Une fausse couche

Comment se déroule une péridurale ?

Elle se fait quand la dilatation du col de l’utérus est de 5 cm. La future maman peut être en position assise ou allongée sur le côté les jambes repliées sur le menton. La partie ou l’on va faire la piqûre doit être bien désinfectée. Une anesthésie locale doit être faite pour insensibiliser cette zone. En même temps, le rythme cardiaque et la tension artérielle de la personne doivent être surveillés de très près ainsi que pour le bébé. Une perfusion intraveineuse doit être mise en place au préalable.

Une fois tout cela accompli, l’anesthésiste guide une aiguille entre le troisième et la quatrième vertèbre lombaire pour arriver à l’espace péridural. Ensuite, il va introduire un cathéter (souple et creux) et va retirer l’aiguille tout en maintenant le cathéter en place. On injecte le produit anesthésique par l’intermédiaire du cathéter.

Les avantages

La péridurale n’est pas dangereuse pour le bébé, elle n’affecte pas la santé du bébé. Elle soulage et atténue les douleurs insupportables pendant l’accouchement.

Grâce à elle, les contractions vont être moins douloureuses. La future maman se sent mieux. Elle peut se concentrer plus sur le travail et va bien préparer l’arrivée de son enfant, au lieu de se soucier de la douleur. Elle va être plus sereine et appliquée, le stress va disparaître et l’accouchement va se dérouler plus facilement.

En cas de césarienne, la péridurale va permettre de faire une anesthésie moins violente.

Pour les femmes qui ont un problème cardiaque ou d’hypertension, la péridurale va prévenir les risques liés aux changements de tension pendant l’accouchement. Il faut savoir que les effets de la péridurale disparaissent rapidement (quelques heures après l’accouchement).

Les inconvénients

La péridurale présente aussi des risques qu’on ne peut pas négliger. Les effets secondaires se caractérisent comme suit :

  • Le mal de tête après l’accouchement
  • La difficulté de se lever toute seule après l’accouchement (paralysie péridurale)
  • Le recours à la césarienne peut être plus élevé, car le travail avant l’accouchement peut être négligé
  • Difficulté à uriner après l’accouchement (possible utilisation d’une sonde)
  • La durée de l’accouchement peut être plus longue
  • La péridurale n’est pas possible pour certaines femmes (défaut de la colonne vertébrale, fiévreuse avec une température supérieure à 38°)

La péridurale est une méthode très appréciée par beaucoup de femmes. Par contre, d’autres ne restent pas très convaincues à cause des nombreux effets secondaires. Elles préfèrent un accouchement naturel malgré la douleur.

Le cododo

Le cododo, ou le fait de partager son lit avec son nourrisson est une pratique vieille comme le monde. Depuis toujours, dormir avec son enfant était tout à fait logique et normal pour les parents. Même actuellement, des sociétés un peu moins avancées préfèrent encore se blottir dans le même lit contre leurs petits. Mais, avec la recherche de confort et d’intimité, les parents ont commencé à mettre leur enfant dans un lit séparé du leur, ou carrément dans une chambre à part. Voici tout ce qu’il est bon à savoir concernant le cododo.

Serait-il un facteur de risque de mort subite du nourrisson ?

Selon certains pédiatres, le cododo serait à l’origine du syndrome de mort subite du nourrisson ou le SMSN. La mort du nourrisson surviendrait pendant qu’il dort avec ses parents. Selon les statistiques, environ un bébé sur mille qui pratique le cododo avec leur parent trouverait la mort durant leur sommeil. Pour ce faire, la Société Canadienne de Pédiatrie (SCP) recommande aux parents de partager leur chambre, mais pas leur lit, avec leur bébé jusqu’à ce qu’il atteigne son 6ème mois.

Toutefois, il n’y a pas de preuve tangible qui soutient le fait que le cododo provoquerait réellement le décès subit chez les tout-petits. Mais, pour prévenir au mieux le SMSN, les pédiatres conseillent aux parents d’éviter de mettre bébé sur le ventre lors du coucher. L’utilisation d’oreillers et de douillettes augmenterait de même la survenue d’un SMSN.

À part cela, fumer et boire durant la grossesse représente un risque élevé pour la santé du bébé, ce qui pourrait inévitablement compromettre son sommeil durant ses premiers mois de vie. Avant le coucher, consommer de l’alcool, de la drogue ou certains médicaments corromprait la réactivité des parents en pleine nuit en cas de besoin urgent du bébé. Enfin, on remarque que le SMSN est plus fréquent chez les nourrissons.

Les avantages du cododo

Bien que le cododo soit déconseillé par certains spécialistes de l’enfance, il ne manque pas de bons arguments quand il s’agit du bien-être de bébé et celui des parents. En effet, le cododo a le mérite de faciliter l’allaitement de bébé pendant la nuit s’il est exclusivement nourri au sein. Un bébé qui partage le même lit que ses parents bénéficie d’un allaitement plus prolongé et plus fréquent qu’un bébé qui dort dans un lit séparé.

En dormant côte à côte avec ses parents, bébé se sent plus en sécurité. Justement, dans cette optique, il devient plus aisé de réconforter bébé quand il pleure la nuit, sans être obligé de se lever. De cette manière, bébé et parents pourront profiter d’une bonne nuit de sommeil, ce qui favorise le sommeil réparateur surtout chez les parents. En plus, une mère qui dort avec son enfant est plus réactive et reconnait facilement les signes de détresse de l’enfant en cas de malaise.

Enfin, choisir le cododo pendant les premiers mois de bébé aurait un effet positif sur son comportement plus tard. L’enfant aura plus confiance en lui et en l’amour de ses parents, ce qui réduit la pression et les conflits (à cause de la jalousie) entre lui et ses frères et sœurs à l’avenir.

Pour un cododo sans risque, optez pour un lit ferme au lieu d’un lit mou. Enlevez les oreillers et privilégiez la gigoteuse ou la turbulette aux couettes.

Le déni de grossesse

Le déni de grossesse est un terme utilisé pour décrire un phénomène assez étrange qui se produit chez une femme. On parle de déni de grossesse quand une femme enceinte d’au moins trois mois ne se rend même pas compte de l’être. C’est une pathologie encore méconnue de nos jours. En plus, très peu de scientifiques se penchent sur le sujet. Cependant, ce phénomène mérite une attention particulière, d’autant plus qu’il devient de plus en plus courant chez les femmes enceintes.

Voici quelques détails importants concernant le déni grossesse, qui pourraient vous éclairer davantage sur ce phénomène.

De quoi il s’agit ?

Le déni de grossesse est une sorte de bouclier établi par le psychisme d’une femme pour la protéger d’une circonstance qu’elle n’est pas prête à assumer qu’est la grossesse. Ce mécanisme incite le cerveau à commander tout son corps à ignorer et à dissimuler la grossesse en question. Dans ce sens, la femme est totalement inconsciente de ce qui est en train de se produire au sein de son organisme.

Par conséquent, son organisme continue à fonctionner comme si de rien n’était. Dans la plupart des cas, la femme enceinte continue d’avoir ses règles. Aussi, la prise de poids est minime, entre 4 à 5 kg environ, et le ventre se camoufle très bien, même chez les femmes de taille fine. Cela s’explique par le fait que sous l’influence du cerveau, l’utérus se penche vers le haut et vers l’arrière pour atteindre le long de la colonne vertébrale.

Dans ce sens, la femme n’a aucune idée qu’elle est enceinte, étant donné qu’aucun signe habituel de la grossesse ne se dévoile.

Les deux types de déni de grossesse

On distingue deux types de déni de grossesse. Dans un premier temps, il y a le déni de grossesse partiel. Pendant cette période, la femme enceinte se rend compte de son état quelques jours ou quelques mois avant le terme. Dans cette situation, la grossesse est découverte par le médecin ou par la femme elle-même.

Ensuite, on parle de déni de grossesse total quand la femme apprend subitement la réalité au moment de l’accouchement. Dans les deux cas, la femme est confrontée à un réel choc psychique au moment. Elle va réaliser l’évidence qu’elle ne pourra plus nier.

Toutefois, il ne faut pas confondre déni de grossesse et grossesse cachée. Cette dernière suppose que la femme est tout à fait consciente qu’elle attend un bébé, mais préfère ne rien dire à personne.

Ses conséquences sur la relation mère-enfant

Qu’il s’agisse d’un déni partiel ou total, il est toujours difficile pour la victime de se faire à l’idée qu’elle n’a rien vu venir. Elle peut donc avoir deux réactions à partir du moment où le secret enfoui dans son inconscience la submerge.

La première réaction est la culpabilité. Instantanément, la femme ressent le besoin de construire sa grossesse ou sa parentalité sur de bonnes bases. Pour rattraper ses erreurs, elle va faire tout son possible pour créer des liens affectifs, bien qu’ils aient tardé à venir, avec son bébé. Le processus de maternalité va donc commencer chez la femme.

La seconde réaction est le rejet du bébé. Dans cette optique, la femme refuse catégoriquement d’élever son enfant. Elle choisit d’interrompre sa grossesse, ou d’abandonner son enfant qui vient de naître. Elle préfère continuer à vivre dans le déni plutôt que de prendre son courage à deux mains et de devenir mère pour son enfant.

Le déni de grossesse fait l’objet de débat

Aux yeux de la loi, il ne représenterait pas une réelle pathologie. Il ne serait rien de plus qu’une simple excuse émise par les « victimes de cette maladie » pour éviter la prison. Par conséquent, certaines de ces femmes sont accusées de néonaticide. Dans ce sens, l’autopsie aurait révélé que le bébé respirait encore pendant ses premières heures de vie. Effectivement, la plupart des femmes qui vivent dans le déni accouchent à domicile, sans assistance d’un spécialiste médical. Ce qui est souvent la cause première du décès néonatal.

Tous les ans, le déni de grossesse fait des milliers de victimes en France. D’après l’étude menée par l’AFPSSU ou Association Française de Promotion de la Santé Scolaire et Universitaire, entre 1500 et 3000 femmes sont touchées par le déni de grossesse tous les ans. 320 d’entre elles sont victimes d’un déni de grossesse total.

C’est pourquoi l’Association pour la reconnaissance du déni de grossesse essaie tant bien que mal de convaincre la justice du réel traumatisme que ce déni peut provoquer chez ses victimes.

Tout savoir sur l’épisiotomie

On entend par épisiotomie une intervention chirurgicale réalisée au niveau du périnée pour faciliter l’expulsion du bébé lors de l’accouchement. C’est une pratique courante depuis déjà une vingtaine d’années. Elle permet de réduire les risques de déchirures graves du périnée chez la femme qui accouche par voie basse. Ci-après tout ce qu’il y a à savoir sur l’épisiotomie.

Pour limiter les complications lors de l’accouchement

En principe, le gynécologue pratique une épisiotomie lors d’un accouchement en vue de faire sortir le bébé en urgence. Cette urgence peut être causée par une position délicate du bébé lors de sa sortie.

Dans la plupart des cas, une épisiotomie a lieu quand les épaules du bébé sont bloquées dans le bassin de la mère alors que sa tête est déjà sortie (ce qui peut conduire à l’étouffement du bébé), ou encore, quand bébé est en siège. Dans ces deux cas, l’expulsion devient compliquée, et une petite incision du périnée devient indispensable.

Aussi, si le fœtus pèse plus de 4 kg, il y aura de fortes chances que le périnée soit déchiré. On parle alors de macrosomie. Pour limiter et contenir la déchirure au niveau du périnée, pour que cela ne devienne une déchirure grave avec des séquelles irréversibles, l’obstétricien doit procéder à une épisiotomie. Enfin, quand bébé représente des anomalies cardiaques, l’épisiotomie peut être une solution pour extraire bébé le plus rapidement possible.

L’épisiotomie et le périnée

D’une manière ou d’une autre, l’épisiotomie est une intervention chirurgicale mise en place pour préserver le périnée lors de l’accouchement. Le périnée est la zone qui sépare l’anus du vagin. Il a pour rôle de soutenir les organes internes, à savoir les organes pelviens (utérus, vessie, rectum), et les organes externes de l’appareil génital. Aussi, il fait en sorte que les sphincters se contractent normalement.

Durant l’accouchement, les muscles du périnée et la peau sont sollicités. Si la peau n’est pas assez souple, une déchirure plus ou moins grave peut avoir lieu. Si par malheur, le périnée a subi une grave lésion, il ne pourrait plus remplir ses fonctions. Dans ce contexte, la victime présenterait des problèmes d’incontinence urinaire et anale.

Par ailleurs, les chercheurs et les scientifiques, notamment ceux du Collège National des Gynéco-Obstétriciens (CNGOF), avancent que l’épisiotomie ne serait pas en réalité une solution pour prévenir les déchirures graves du périnée. Encore moins si l’on souhaite éviter les risques d’incontinence après l’accouchement. L’épisiotomie ne devrait être appliquée qu’en dernier ressort. Le CNGOF recommande donc de réduire autant que possible le taux d’épisiotomie, pour que cette pratique ne dépasse plus les 30%.

Avoir des jumeaux

Avoir des jumeaux est le rêve de beaucoup de parents. Avoir des enfants presque identiques et les voir grandir ensemble passionnent certains parents. Pour réussir à avoir des jumeaux, certains sont prêts à faire tout ce qui est nécessaire. Quand on y pense, il est vrai que c’est tentant. Aussi, la gémellité en soi est fascinante.

Si vous souhaitez avoir des jumeaux, ou tout simplement, si vous avez une certaine curiosité concernant la gémellité, cet article vous intéressera sûrement.

Ce qui se passe pendant une grossesse gémellaire

La grossesse gémellaire est aussi connue sous le terme de grossesse multiple. Cela concerne ainsi la grossesse de jumeaux. En principe, il s’agit d’un phénomène biologique qui se déroule pendant la fécondation de l’ovule. On peut citer deux sortes de grossesses gémellaires :

  • Les jumeaux monozygotes : se forment à partir d’un seul œuf, d’où le terme monozygote (mono pour « un » et zygote pour « œuf »). Lors de la fécondation, l’ovule et le spermatozoïde entrent en coalition pour constituer un œuf. On parle de jumeaux monozygotes quand l’œuf en question se divise en deux. Jusqu’à présent, les scientifiques n’ont pas encore trouvé d’explication exacte concernant ce phénomène.

Ces deux œufs vont ensuite passer dans la phase de développement chacun de leur côté. Les deux fœtus vont alors présenter le même patrimoine génétique. Les bébés qui vont naître seront de même sexe et auront des traits très ressemblants, d’où le terme « vrais jumeaux ».

  • Les jumeaux dizygotes : sont issus de deux œufs distincts. Durant l’ovulation, deux ovules ont été libérés. D’une manière simultanée, chacun des ovules est fécondé par un spermatozoïde unique l’un pour l’autre. Avec ce mode de fécondation, les fœtus ne partagent pas le même patrimoine génétique. C’est ce qu’on appelle communément par « faux jumeaux ».

Dans ce contexte, les traits de ressemblance observés chez les jumeaux pourraient s’apparenter à ceux des enfants provenant d’une même fratrie. À part cela, ils peuvent être du même sexe ou de sexe différent.

Petites astuces pour avoir des jumeaux

Avoir des jumeaux dépend en grande partie de la génétique. Cela se transmet de parents aux enfants à ce que l’on dit. Aussi, cela dépend de l’âge maternel, du nombre d’enfants que la maman a donné naissance.

Toutefois, vous pouvez toujours essayer les astuces et les conseils d’un couple qui a réussi à en avoir. Si vous souhaitez vivre une expérience inédite avec une grossesse gémellaire, voici quelques astuces que vous pourrez appliquer :

  • Manger beaucoup de produits laitiers pour augmenter le taux d’hormone appelé Insuline like Growth Factor ou IGF dans l’organisme.
  • Consommer régulièrement des patates douces. Elles renferment aussi un taux important d’IGF.
  • Prendre des vitamines (vit. B9) et des compléments alimentaires riches en acide folique, avant et pendant la conception.
  • Concevoir pendant l’allaitement
  • Consommer de l‘igname sauvage ou de la racine de manioc
  • Procéder à la fécondation in vitro (FIV) pour augmenter ses chances d’avoir des jumeaux.

Préparer sa valise pour la maternité

Depuis déjà quelques mois, vous et votre partenaire avez appris la bonne nouvelle, vous êtes bel et bien enceinte. Il est maintenant temps de préparer sa valise pour la maternité. D’ailleurs, pour ne rien oublier, il est conseillé d’établir une check-list, et de préparer sa valise vers le septième mois de grossesse.

Il est toujours mieux d’être prévoyant et de tout mettre en place bien à l’avance. En effet, remplir sa valise pour la maternité le jour-J est bien stressant, et il y aura de fortes chances que des choses importantes soient oubliées.

Ci-après une liste des choses à prévoir pour bien préparer sa valise pour la maternité.

Préparer sa valise pour la maternité, à commencer par les affaires de bébé

Pour bien accueillir bébé, il faut d’abord connaître quelles affaires préparer pour son arrivée. À titre d’information, sachez que bébé se salit très facilement, il faut donc lui prévoir un nombre assez important de vêtements de rechange.

Pour la maternité, il faut :

  • un pyjama (privilégier les pyjamas pour bébé âgé d’un mois pour être sûr qu’il entrera dedans)
  • un body
  • une paire de moufles
  • une brassière en laine
  • une paire de chaussons
  • un bonnet pour tenir sa petite tête bien au chaud pour ses premières heures sur terre.

Pour le reste du séjour à la maternité (4 jours environ) :

  • 5 pyjamas
  • 8 bodys (de préférence des bodys croisés)
  • 3 gilets en laine
  • 6 ensembles pour la journée
  • un bonnet pour la sortie
  • 4 paires de chaussettes et deux paires de chaussons
  • 2 gigoteuses
  • 3 paires de moufles
  • 6 bavoirs
  • 2 biberons 1er âge pour un allaitement mixte
  • un doudou qui le tiendra compagnie

Mettez dans la trousse de toilette de bébé :

  • une sortie de bain
  • quelques serviettes de bain
  • un savon pour bébé
  • des couches
  • un paquet de lingettes pour le nettoyer
  • de l’éosine
  • un sérum physiologique pour nettoyer son nez

Une valise pour les affaires de maman

Avant même de mettre dans votre valise vos vêtements et vos affaires personnelles, préparez d’abord les documents suivants :

  • la carte d’identité
  • le dossier obstétrique et anesthésique
  • les échographies
  • la carte sur laquelle est inscrit votre groupe sanguin
  • le livret de famille
  • le carnet de maternité
  • le dossier d’inscription à la maternité
  • le numéro d’allocataire CAF
  • la carte mutuelle
  • la carte vitale

Pour l’accouchement, maman aura besoin de :

  • un brumisateur
  • une tunique large
  • une paire de chaussettes

Pour le séjour :

  • 2 peignoirs
  • 4 chemises de nuit (assez amples pour faciliter l’allaitement, sinon des chemises de nuit boutonnées sur le devant)
  • 4 paires de chaussettes
  • quelques tenues présentables pour les visites et pour la sortie
  • 3 soutiens-gorges d’allaitement et quelques coussinets d’allaitement
  • des serviettes hygiéniques
  • des culottes

À mettre dans la trousse de toilette :

  • brosse à dents
  • dentifrice
  • peigne ou brosse à cheveux
  • shampooing
  • gel douche
  • savon pour les mains et visage
  • huile végétale pour les vergetures
  • trousse de maquillage (si vous avez l’habitude d’en mettre)

La prime de naissance

L’arrivée d’un nouveau bébé est un événement heureux, un petit miracle dans la vie. Et si on pouvant bénéficier d’une prime naissance à chaque fois qu’un bébé naît ? Car en effet, bien que ce soit un événement heureux, il faut aussi garder à l’esprit les futures dépenses qui en découlent. Cela va des matériels de puériculture au berceau, en passant par les vêtements, les couches, les biberons, la poussette, la nouvelle chambre, la nouvelle voiture, etc., et on peut continuer pendant longtemps. Autant dire qu’une prime de naissance pourrait être d’une aide précieuse.

Une prime de naissance, oui, mais à hauteur de combien ?

C’est un réflexe et ça se comprend, c’est la première question qui vient logiquement à l’esprit, avant de savoir de qui pourrait bien provenir une telle aide. Alors, pour satisfaire votre curiosité, il se trouve que le montant de la prime de naissance fluctue en fonction de l’année en cours. Ainsi, pour l’année 2020, elle s’élève à 947,34 euros (contre 944,51 euros en 2019). Ce montant est octroyé pour un enfant. Il double dans le cas où il s’agit de jumeaux, ou triple si la maman attend des triplés.

On estime les dépenses de naissance à environ 2.000 euros. Cela inclut chambre du bébé, matériel pour les repas, vêtements, matériel de soins, poussette, siège auto, jouets d’éveil, etc.. Une telle prime serait donc la bienvenue.

Quel organisme verse la prime ?

Il faut savoir que la prime de naissance fait partie de ce qu’on appelle la Paje (Prestation d’accueil du jeune enfant). La CAF ou la Caisse d’allocation familiale la verse vers la fin du 2ème mois du bébé en plus de l’allocation de base, la Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PréParE) et un complément de libre choix au niveau du type de garde. La prime de naissance concerne toute personne qui réside en France, peu importe sa nationalité. Il faudra donc en faire la demande à la CAF (ou à la MSA si vous y êtes affilié). Votre médecin ou votre sage-femme peut s’en occuper, à l’aide de votre carte Vitale. À vous de les inviter à le faire.

Des conditions de ressources

Vous l’aurez sans doute deviné, cette prime de naissance est accordée sous certaines conditions. Outre celle de déclarer la grossesse (avant la 15ème semaine), il y a notamment un plafond de ressources à respecter, en fonction de la situation familiale (parent isolé ou couple) et professionnelle (nombre de revenus) du foyer. Ainsi, pour un couple avec un seul revenu, le plafond de ressources s’élève à 32.165 euros, pour l’année N-2 (donc 2018, si on est en 2020). Le plafond de ressources pour un parent isolé et pour un couple avec deux revenus s’élève à 42.509 euros. À savoir que ces chiffres augmentent en fonction du nombre d’enfants à naître (environ 7.000 euros de plus par enfant).

Bon à savoir : la plupart des mutuelles proposent également une prime de naissance s’élevant en moyenne à 200 euros. N’hésitez pas à vous renseigner sur le montant et sur les éventuels délais d’attente.

Maman célibataire : comment acheter son appartement ?

Acheter un appartement quand on est maman célibataire est souvent plus délicat qu’acheter avec un partenaire. Cela se rapporte généralement aux finances et à la capacité d’un individu à s’acquitter des sommes pour conclure l’achat. Comment acheter un appartement seul ? Pour vous aider, voici quelques conseils à mettre en pratique.

Bien préparer son projet d’achat

Faire une étude de marché est la première étape à franchir quand on cherche à acheter son appartement seul. Il s’agit de réunir les informations pertinentes pour garantir un achat rentable et gagnant. D’ailleurs, les données obtenues vous permettront également de définir le budget nécessaire pour votre acquisition.

Parmi les conseils pour un premier achat immobilier, vous devez définir le montant que vous avez à votre disposition. Celui-ci vous servira d’apport financier. Cela n’est pas toujours obligatoire. Néanmoins, il est conseillé d’avoir une contribution pour démontrer votre sérieux et convaincre les institutions bancaires de vous accorder un prêt avec les meilleurs taux.

Acheter son appartement seul peut être facilité par les différentes aides disponibles. Si vous êtes en primo-accession, vous avez la possibilité d’emprunter certaines sommes sans payer pour cela. C’est notamment le cas pour le Prêt à taux zéro. Comme son nom l’indique, vous pourrez disposer d’un prêt gratuit dont les taux d’intérêt seront payés par l’État.

Comparer les différents taux

En achetant votre appartement seul, vous devrez également comparer les offres de crédit immobilier proposées par les banques. En effet, ces taux sont différents d’une institution à une autre. Cette pratique vous permettra de trouver des offres intéressantes et qui vous permettront d’acheter votre appartement.

Le but de cette comparaison est d’obtenir les taux d’intérêt les plus bas. La raison est simple, un emprunt vous engagera pendant plusieurs années à l’institution qui vous l’accordera. Pour se rémunérer, la banque vous exigera des sommes supplémentaires suivant les taux négociés.

Afin de trouver les taux les plus intéressants, vous pouvez faire appel aux services d’un courtier. Il s’agit d’un professionnel chargé de trouver et de négocier les meilleurs taux pour vous. Pour se rémunérer, il peut vous imposer un tarif forfaitaire, prendre des commissions ou se rémunérer auprès de la banque. Il vous permettra de gagner du temps, car son expérience dans le domaine lui permettra de savoir exactement comment trouver les bonnes offres.

Monter un excellent dossier pour la banque

Emprunter de l’argent auprès de la banque est de plus en plus difficile. Cela l’est encore plus quand on investit seul. En effet, la différence entre acheter un appartement seul et acheter en couple réside dans le nombre de revenus. Pour pallier à cela, vous devrez présenter des atouts majeurs qui prouvent que vous pouvez assurer les échéances.

Un excellent dossier est basé sur vos capacités à rembourser le prêt contracté pour l’achat de votre appartement. Vous devez donc éviter les découverts bancaires, rassembler les informations pertinentes et apporter un bon apport pour démontrer votre sérieux. Ces dossiers seront minutieusement examinés par la banque et conditionnent la validation des emprunts. Une fois le financement accordé, vous pourrez concrétiser votre projet d’achat d’un appartement.

L’haptonomie

L’haptonomie est une technique créée et mise en pratique par un docteur néerlandais, Frans Veldman. Elle est basée sur des caresses, des contacts et des pressions sur le ventre. Le but est d’établir un premier contact avec le bébé, et de communiquer avec lui durant le reste de la grossesse. Cette technique est appréciée par beaucoup de futurs parents, dans la mesure où elle permet ainsi de communiquer très tôt avec le bébé. Si cela a réussi à éveiller votre curiosité, voici tout ce qu’il faut savoir à propos de cette fameuse technique.

De nombreux avantages à la clé

Ainsi, l’haptonomie est une « discipline du toucher affectif ». Elle permet un échange entre le bébé et les deux parents dès la grossesse. Mises à part les caresses et les pressions exercées par le parent sur le ventre, il y a également la voix. Le bébé commencera alors très tôt à réagir à ces caresses et à la voix du parent. Il est même possible de demander au bébé de monter ou descendre, voire même de changer de position. Cela va beaucoup faciliter l’accouchement, par exemple dans le cas où le bébé se présente par le siège.

L’haptonomie permet au papa de communiquer avec bébé

Depuis toujours, la grossesse est considérée comme une relation exclusive entre la mère et le bébé. D’ailleurs, le bébé ne montre des réactions par rapport à son papa que quelques jours, voire même quelques mois après sa naissance, en temps normal. Et pourtant, grâce à l’haptonomie, le papa peut aussi tisser une relation privilégiée avec le bébé, pendant que celui-ci est encore dans le ventre de sa maman. De plus, le papa aurait même un avantage grâce à sa voix grave qui se transmet mieux à travers le liquide amniotique. Le bébé serait mieux réceptif à cette voix qu’il reconnaîtra assez facilement.

Comment se déroule une séance d’haptonomie ?

En règle générale, les séances d’haptonomie peuvent débuter à partir du moment où le bébé commence à bouger dans le ventre, plus précisément lorsque la maman commence à le sentir. Au début, une séance par mois peut suffire. Le praticien ou la sage-femme accompagne les parents et leur indique les bons gestes à faire, pour communiquer avec le bébé et l’inviter à répondre. Au programme : toucher, caresses, massage, gestes accompagnés de mots adressés au bébé, etc.

Un avantage ou un inconvénient, à vous de voir

Le fait d’établir un contact, et de communiquer très tôt avec le bébé, va éveiller celui-ci. Il va notamment être capable de réagir au son de la voix du parent, et même de bouger, se déplacer et se lover contre la main du parent, lorsque celui-ci effectue une pression sur une partie du ventre de la maman. Cet éveil a pour effet que, après la naissance, le bébé devient très tonique et éveillé. Dans certains cas, il peut même devenir hyperactif, ce qui peut représenter un certain inconvénient. Les parents risquent d’être débordés, voire dépassés. Aussi, prenez le temps de bien vous renseigner. Pesez les pour et les contre avant de vous lancer.