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Le cododo

Le cododo, ou le fait de partager son lit avec son nourrisson est une pratique vieille comme le monde. Depuis toujours, dormir avec son enfant était tout à fait logique et normal pour les parents. Même actuellement, des sociétés un peu moins avancées préfèrent encore se blottir dans le même lit contre leurs petits. Mais, avec la recherche de confort et d’intimité, les parents ont commencé à mettre leur enfant dans un lit séparé du leur, ou carrément dans une chambre à part. Voici tout ce qu’il est bon à savoir concernant le cododo.

Serait-il un facteur de risque de mort subite du nourrisson ?

Selon certains pédiatres, le cododo serait à l’origine du syndrome de mort subite du nourrisson ou le SMSN. La mort du nourrisson surviendrait pendant qu’il dort avec ses parents. Selon les statistiques, environ un bébé sur mille qui pratique le cododo avec leur parent trouverait la mort durant leur sommeil. Pour ce faire, la Société Canadienne de Pédiatrie (SCP) recommande aux parents de partager leur chambre, mais pas leur lit, avec leur bébé jusqu’à ce qu’il atteigne son 6ème mois.

Toutefois, il n’y a pas de preuve tangible qui soutient le fait que le cododo provoquerait réellement le décès subit chez les tout-petits. Mais, pour prévenir au mieux le SMSN, les pédiatres conseillent aux parents d’éviter de mettre bébé sur le ventre lors du coucher. L’utilisation d’oreillers et de douillettes augmenterait de même la survenue d’un SMSN.

À part cela, fumer et boire durant la grossesse représente un risque élevé pour la santé du bébé, ce qui pourrait inévitablement compromettre son sommeil durant ses premiers mois de vie. Avant le coucher, consommer de l’alcool, de la drogue ou certains médicaments corromprait la réactivité des parents en pleine nuit en cas de besoin urgent du bébé. Enfin, on remarque que le SMSN est plus fréquent chez les nourrissons.

Les avantages du cododo

Bien que le cododo soit déconseillé par certains spécialistes de l’enfance, il ne manque pas de bons arguments quand il s’agit du bien-être de bébé et celui des parents. En effet, le cododo a le mérite de faciliter l’allaitement de bébé pendant la nuit s’il est exclusivement nourri au sein. Un bébé qui partage le même lit que ses parents bénéficie d’un allaitement plus prolongé et plus fréquent qu’un bébé qui dort dans un lit séparé.

En dormant côte à côte avec ses parents, bébé se sent plus en sécurité. Justement, dans cette optique, il devient plus aisé de réconforter bébé quand il pleure la nuit, sans être obligé de se lever. De cette manière, bébé et parents pourront profiter d’une bonne nuit de sommeil, ce qui favorise le sommeil réparateur surtout chez les parents. En plus, une mère qui dort avec son enfant est plus réactive et reconnait facilement les signes de détresse de l’enfant en cas de malaise.

Enfin, choisir le cododo pendant les premiers mois de bébé aurait un effet positif sur son comportement plus tard. L’enfant aura plus confiance en lui et en l’amour de ses parents, ce qui réduit la pression et les conflits (à cause de la jalousie) entre lui et ses frères et sœurs à l’avenir.

Pour un cododo sans risque, optez pour un lit ferme au lieu d’un lit mou. Enlevez les oreillers et privilégiez la gigoteuse ou la turbulette aux couettes.

Mononucléose : les points clés pour mieux comprendre cette maladie

La mononucléose, aussi appelée la maladie du baiser, est une pathologie qui touche le plus souvent les adolescents et les adultes. Quand elle touche les enfants, les symptômes qu’elle génère sont beaucoup moins prononcés que chez les jeunes adultes. Heureusement, il s’agit d’une maladie bénigne, qui dans la plupart du temps, ne provoque pas d’évolution inquiétante.

À travers les points clés que nous allons voir ci-après, vous allez pouvoir comprendre davantage cette maladie.

Généralité sur la mononucléose

La mononucléose est une infection causée par le virus nommé Epstein-Barr. On parle alors de mononucléose infectieuse. Cette maladie est plus fréquente chez les jeunes adultes et les adolescents, c’est-à-dire chez des individus âgés entre 15 et 25 ans. Aussi, il faut avoir à l’esprit que c’est une maladie contagieuse, qui se transmet assez facilement par la salive.

La période d’incubation de cette pathologie est de 4 à 6 semaines. C’est pendant les premières semaines de l’apparition des symptômes que la contagion est la plus élevée. Quant à la durée des symptômes, elle varie entre 2 à 3 semaines.

La mononucléose est connue pour causer la fatigue chez sa victime, une fatigue qui peut durer des semaines. Et pour y remédier, le patient est souvent amené à prendre congé de ses fonctions pendant une durée plus ou moins longue. La convalescence ne dure donc pas moins d’un mois, surtout chez une personne qui présente des symptômes relativement graves.

Comme il s’agit d’une infection virale, le traitement à l’antibiotique n’est pas efficace. D’ailleurs, il n’existe pas de traitement spécifique pour cette maladie.

Les symptômes

Chez les enfants, la mononucléose peut ne montrer aucun signe apparent. Il peut donc être asymptomatique chez certains sujets, et se soigne tout seul. Alors que certains patients peuvent tout à fait montrer des symptômes.

En principe, une personne atteinte de mononucléose ressent une fatigue extrême. Elle peut avoir de fortes fièvres (40°C et plus), et présenter des maux de tête. À part cela, des symptômes qui s’apparentent à ceux d’une angine peuvent surgir. La victime se plaint de maux de gorge. Elle peine à déglutir, et on peut remarquer qu’au niveau de ses amygdales se forme un voile blanchâtre. Au niveau du cou, des ganglions volumineux apparaissent.

Enfin, on constate chez les personnes malades de la mononucléose des douleurs articulaires, ainsi qu’une perte d’appétit.

Les évolutions possibles de la mononucléose

La mononucléose est une maladie bénigne qui se soigne d’elle-même. Mais dans de rares cas, des complications peuvent se montrer. Ainsi, l’évolution la plus grave de la mononucléose est la rupture de la rate. C’est pourquoi il est fortement déconseillé de pratiquer du sport pendant les premières semaines de la maladie.

Dans certains cas, les amygdales prennent du volume et obstruent la voie respiratoire du malade. Une détresse respiratoire atteint alors le patient.

D’autres complications sont identifiées chez les victimes de la mononucléose. On peut citer par là la méningite, la jaunisse, l’encéphalite, ou encore l’hépatite. Quand la maladie touche les composants sanguins, une anémie hémolytique peut avoir lieu, ou encore une multiplication importante et anormale des lymphocytes monocytaires.